Depuis le 1er janvier 2021, le restaurant scolaire de la Boissière-sur-Èvre est alimenté par le site de Saint-Rémy-en-Mauges.
Un nouveau mode de fonctionnement
Les élus de Montrevault-sur-Èvre ont la volonté de développer la cuisine en liaison chaude (c’est-à-dire ni refroidis, ni réchauffés). Désormais, depuis le 1er janvier sur le restaurant scolaire de la Boissière-sur-Èvre, ce sont environ 20 repas supplémentaires qui sont confectionnés directement dans les cuisines rémygeoises, le matin même, par un agent de la collectivité.
La livraison est assurée par le véhicule du service de portage des repas, en liaison chaude, afin de conserver les saveurs et les qualités nutritives des repas.
Ce changement de mode de production découle de l’étude menée par le cabinet Agriate Conseil sur la restauration collective du territoire. Dans un premier temps, l’état des lieux a ainsi permis d’identifier que Saint-Rémy-en-Mauges était en mesure de couvrir d’autres besoins en plus de ses 80 repas quotidiens.
Sur le plus long terme, la réflexion des élus autour de la restauration scolaire s’axe sur l’uniformisation du mode de production en déployant la restauration en liaison chaude sur l’ensemble du territoire. À travers ce déploiement, les élus souhaitent offrir la même prestation à tous les jeunes convives.
Des plats faits maison
Les jeunes Buissiérains peuvent ainsi profiter de plats faits maison composés de produits bio et de produits issus de l’agriculture locale (fruits et légumes, produits laitiers, pain, viande).
« L’agriculture fait partie intégrante de notre territoire, de nos paysages, de notre culture et de notre économie. La collectivité a un rôle à jouer dans l’accompagnement de cette activité. Le choix a été fait de partir de l’assiette servie dans nos restaurants collectifs pour poser la question d’une alimentation de proximité, de qualité, faite maison et équilibrée. Les convives scolaires sont les premiers bénéficiaires des actions engagées par la commune », soulignent Dominique Audouin, élu en charge de la thématique Agriculture et Alimentation durable et Christophe Chéné, élu référent sur la thématique des restaurants scolaires.
Une mise en place évolutive
D’autres changements interviendront progressivement afin de poursuivre plusieurs objectifs :
- harmoniser la prestation sur le territoire avec le même niveau de qualité pour chaque jeune convive,
- favoriser l’approvisionnement en produits de qualité, de proximité et durable pour l’élaboration des menus, notamment en respectant l’objectif de la loi Egalim fixé au 1er janvier 2022 : les repas servis en restauration collective devront compter 50 % de produits alimentaires durables de qualité dont 20 % de produits issus de l’agriculture biologique,
- s’accorder aux enjeux définis par le projet Agriculture et Alimentation du Cœur des Mauges avec Beaupréau-en-Mauges et par le Projet Alimentaire Territorial (PAT) de Mauges Communauté.
